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#16 Le massacre des Cananéens

March 18, 2020
Q

Dans les forums, de judicieuses questions ont été soulevées concernant le fait que Dieu ait ordonné aux Juifs de commettre un "génocide" sur les habitants de la terre promise. Comme vous l'avez fait remarquer dans certains de vos écrits, cet acte ne correspond pas au concept occidental selon lequel Dieu est un grand papa gâteau dans le ciel. Certes, nous pouvons certainement trouver une explication au fait que ces personnes sont soumises au jugement de Dieu à travers leurs péchés, l'idolâtrie, les sacrifices de leurs enfants, etc... Mais la question plus épineuse est celle concernant le meurtre des enfants et des nourrissons. Si les enfants sont en bas âge, ils sont innocents des péchés que leur société a commis.  Comment concilier ce commandement de Dieu de tuer les enfants avec le concept de sa sainteté ?

Merci,

Steven Shea

 

Je vous ai entendu justifier la violence de l'Ancien Testament sur la base du fait que Dieu avait utilisé l'armée israélite pour juger les cananéens et que leur élimination par les Israélites est moralement juste puisqu'ils obéissaient au commandement de Dieu (sinon cela aurait été une erreur de ne pas obéir à Dieu en éliminant les cananéens). Cela ressemble un peu à la façon dont les musulmans définissent la moralité et justifient la violence de Mahomet et d'autres actions moralement douteuses (les musulmans définissent la moralité comme le fait de faire la volonté de Dieu). Voyez-vous une différence entre votre justification de la violence de l'AT et la justification islamique de Mahomet et des versets violents du Coran ? La violence et les actions et versets moralement contestables du Coran sont-ils de bons arguments pour parler aux musulmans ?

Anonyme

Afghanistan

Dr. Craig

Dr. craig’s response


A

Selon le Pentateuque (les cinq premiers livres de l'Ancien Testament), lorsque Dieu a fait sortir son peuple de l'esclavage en Égypte et les a appelé à retourner au pays de leurs ancêtres, il leur a ordonné de tuer tous les clans Cananéens qui vivaient dans le pays. (Deut. 7.1-2; 20.16-18).  La destruction devait être intégrale : tous les hommes, femmes et enfants devaient être tués.  Le livre de Josué raconte l'histoire de la manière dont Israël exécute le commandement de Dieu ville après ville dans Canaan.

Ces histoires choquent nos sensibilités morales.  Ironiquement, cependant, nos sensibilités morales en Occident ont été largement, et pour de nombreuses personnes inconsciemment, façonnées par notre héritage judéo-chrétien, qui nous a enseigné la valeur intrinsèque des êtres humains, l'importance de traiter avec justice plutôt que capricieusement, et la nécessité d'adapter le châtiment au crime.  La Bible elle-même inculque les valeurs que ces récits semblent violer.

L'ordre de tuer tous les habitants de Canaan est troublant, précisément parce qu'il semble en contradiction avec le portrait de Yahvé, le Dieu d'Israël, qui est dépeint dans les Écritures hébraïques.  Contrairement aux propos vitupérants de personnes comme Richard Dawkins, le Dieu de la Bible hébraïque est un Dieu de justice, de patience et de compassion. 

On ne peut pas lire les prophètes de l'Ancien Testament sans avoir le sentiment que Dieu se soucie profondément des pauvres, des opprimés, des démunis, des orphelins, etc.  Dieu exige des lois justes et des dirigeants justes.  Il implore littéralement les hommes de se repentir de leurs mauvaises voies afin de ne pas avoir à les condamner.  «Dis-leur : je suis vivant ! dit le Seigneur, l'Éternel, ce que je désire, ce n'est pas que le méchant meure, c'est qu'il change de conduite et qu'il vive. Revenez, revenez de votre mauvaise voie ; et pourquoi mourriez-vous, maison d'Israël ? » (Ez. 33.11).

Il envoie même un prophète dans la ville païenne de Ninive en raison de sa compassion pour ses habitants, « qui ne savent pas distinguer leur droite de leur gauche » (Jonas 4.11).  Le Pentateuque lui-même contient les Dix Commandements, l'un des plus grands des anciens codes moraux, qui a façonné la société occidentale.  Même la prescription "oeil pour oeil et dent pour dent" n'était pas une prescription appelant à la vengeance mais un contrôle permettant de garantir qu'une peine ne soit pas excessive par rapport au crime commis, servant ainsi à modérer la violence.

Le jugement de Dieu est tout sauf capricieux.  Lorsque le Seigneur annonce son intention de juger Sodome et Gomorrhe pour leurs péchés, Abraham demande avec audace,

« Feras-tu aussi périr le juste avec le méchant ?   Peut-être y a-t-il cinquante justes au milieu de la ville : les feras-tu périr aussi, et ne pardonneras-tu pas à la ville à cause des cinquante justes qui sont au milieu d'elle ?   Faire mourir le juste avec le méchant, en sorte qu'il en soit du juste comme du méchant, loin de toi cette manière d'agir !  loin de toi !  Celui qui juge toute la terre n'exercera-t-il pas la justice ? » (Gen. 18.23-25).

Comme un marchand du Moyen-Orient qui marchande pour un bon prix, Abraham baisse continuellement son prix, et chaque fois que Dieu le rencontre sans hésitation, il assure à Abraham que s'il y a ne serait-ce que dix justes dans la ville, il ne la détruira pas à cause d'eux.

Alors, que fait Yahvé en commandant aux armées d'Israël d'exterminer les peuples cananéens ?  C'est précisément parce que nous nous attendons à ce que Yahweh agisse avec justice et compassion que nous trouvons ces récits si difficiles à comprendre.  Comment peut-il ordonner aux soldats de massacrer des enfants ?

Avant de tenter de répondre à cette question difficile, nous devrions d'abord nous arrêter et nous demander ce qui est en jeu ici.  Supposons que nous convenions que si Dieu (qui est parfaitement bon) existe, il n'aurait pas pu donner un tel commandement.  Qu'est-ce qui en découle ?  Que Jésus n'est pas ressuscité d'entre les morts ?  Que Dieu n'existe pas ?   Certainement pas !  Donc quel est censé être le problème ?

J'ai souvent entendu des vulgarisateurs soulever cette question comme une réfutation de l'argument moral en faveur de l'existence de Dieu.  Mais c'est totalement faux.  L'affirmation selon laquelle Dieu n'aurait pas pu donner un tel commandement ne dénature ni ne contredit les deux prémisses de l'argument moral que j'ai défendu :

  1. Si Dieu n'existe pas, les valeurs morales objectives n'existent pas.
  2. Les valeurs morales objectives existent.
  3. Donc, Dieu existe.

En réalité, dans la mesure où l'athée pense que Dieu a fait quelque chose de moralement mauvais en commandant l'extermination des Cananéens, il confirme finalement la prémisse (2).  Donc quel est censé être le problème ?

Le problème, me semble-t-il, est que si Dieu n'a pas pu donner un tel commandement, alors les récits bibliques en question doivent être faux.  Soit les événements ne se sont jamais vraiment produits mais ne sont que du folklore israélien ; soit, s'ils se sont produits, alors Israël, emporté dans un élan de ferveur nationaliste, pensant que Dieu était de leur côté, a prétendu que Dieu leur avait commandé de commettre ces exactions, alors qu'en fait Il ne l'avait pas fait.  En d'autres mots, ce problème est en réalité une objection à l'inerrance biblique.

En fait, ironiquement, de nombreux critiques de l'Ancien Testament sont sceptiques quant à la réalité des événements de la conquête de Canaan.  Ils considèrent que ces histoires font partie des légendes de la fondation d'Israël, à l'instar des mythes de Romulus et de Rémus et de la fondation de Rome.  Pour ces critiques, le problème de l'émission d'un tel commandement par Dieu disparaît.

Voilà qui place la problématique dans une toute autre perspective !  La question de l'inerrance biblique est importante, mais elle n'est pas de la même importance que celle de l'existence de Dieu ou de la divinité du Christ !  Si nous, chrétiens, ne pouvons pas trouver une réponse satisfaisante à la question qui nous est posée et sommes, de plus, persuadés qu'un tel commandement est incompatible avec la nature de Dieu, alors nous devrions renoncer à l'inerrance biblique.  Mais nous ne devrions pas laisser l'incroyant qui soulève cette question s'en tirer en pensant qu'elle implique plus de choses qu'elle ne le fait réellement.

Je pense qu'un bon début de solution à ce problème est de présenter notre théorie éthique qui sous-tend nos jugements moraux.  Selon la vision de l'éthique par le commandement divin que j'ai défendue, nos devoirs moraux sont constitués par les commandements d'un Dieu saint et aimant.  Comme Dieu ne se donne pas de commandements à lui-même, il n'a pas de devoirs moraux à remplir.  Il n'est assurément pas soumis aux mêmes obligations et interdictions morales que nous.  Par exemple, je n'ai pas le droit de tuer un innocent.  Pour moi, ce serait un meurtre.  Mais Dieu n'a pas une telle interdiction.  Il peut donner et reprendre la vie comme Il l'entend.  Nous le reconnaissons tous lorsque nous accusons une autorité, qui prétend pouvoir reprendre la vie de quelqu'un, de "se prendre pour Dieu".  Dans ce cas, les autorités humaines s'arrogent des droits qui n'appartiennent qu'à Dieu.  Dieu n'a aucune obligation de prolonger ma vie encore une seconde.  S'Il voulait me frapper de mort maintenant, c'est Sa prérogative.

Ce que cela implique, c'est que Dieu a le droit de reprendre la vie des Cananéens quand il l'entend.  La durée de leur vie et le moment de leur mort dépendent Lui appartient.

Le problème n'est donc pas que Dieu a mis fin à la vie des Cananéens.  Le problème est qu'il a ordonné aux soldats israéliens de mettre fin à leurs jours.  N'est-ce pas comme commander à quelqu'un de commettre un meurtre ?  Non, ce n'est pas ça.  En étant plus précis, puisque nos devoirs moraux sont déterminés par les commandements de Dieu, il s'agit d'ordonner à quelqu'un de faire quelque chose qui, en l'absence d'un commandement divin, aurait été un meurtre.  Cet acte était moralement obligatoire pour les soldats israéliens en raison du commandement de Dieu, alors que si ceux-ci l'avaient entrepris de leur propre initiative, cela aurait été une faute.

Selon la théorie éthique par le commandement divin, Dieu a donc le droit de commander un acte qui, en l'absence d'un commandement divin, aurait été un péché, mais qui est maintenant moralement obligatoire en raison du commandement.

Très bien ; mais un tel ordre n'est-il pas contraire à la nature de Dieu ?  Eh bien, regardons le cas de plus près.  Il est peut-être significatif que le récit de la destruction de Sodome par Yahvé, ainsi que les engagements solennels qu'il avait tenus à l'égard d'Abraham, à savoir que s'il y avait eu jusqu'à dix justes à Sodome, la ville n'aurait pas été détruite, fassent partie du contexte de la conquête de Canaan et du commandement de Yahvé de détruire les villes de cette région.  Cela implique que les Cananéens n'étaient pas des individus justes mais qu'ils étaient placés sous le jugement de Dieu.

En effet, avant la servitude d'Israël en Égypte, Dieu dit à Abraham,

"Sache que tes descendants seront étrangers dans un pays qui ne sera point à eux ; ils y seront asservis, et on les opprimera pendant quatre cents ans... A la quatrième génération, ils reviendront ici ; car l'iniquité des Amoréens [l'un des clans Cananéens] n'est pas encore à son comble." (Gen. 15. 13,16).

Il faut prendre en considération cela !  Dieu suspend son jugement sur les clans Cananéens pendant 400 ans parce que leur méchanceté n'avait pas atteint le point d'intolérabilité !  C'est le Dieu patient que nous rencontrons dans les Écritures hébraïques.  Il laisse même son propre peuple croupir dans l'esclavage pendant quatre siècles avant de conclure que les peuples Cananéens sont arrivés à un point de non-retour concernant le jugement et ainsi faire sortir son peuple d'Égypte. 

Lorsque ces derniers ont été décimés, leur culture Cananéenne était, en fait, débauchée et cruelle, comprenant des pratiques telles que la prostitution rituelle ou même le sacrifice d'enfants.  Les Cananéens ont été décimés « afin qu’ils ne vous apprennent pas à imiter toutes les abominations qu’ils font pour leurs dieux, et que vous ne péchiez point contre l’Éternel, votre Dieu » (Deut. 20.18).  Dieu avait des raisons moralement suffisantes pour son jugement sur Canaan, et Israël n'était que l'instrument de sa justice, tout comme des siècles plus tard Dieu a utilisé les nations païennes d'Assyrie et de Babylone pour juger Israël.

Mais pourquoi prendre la vie d'enfants innocents ?  L'effroyable destruction totale des Cananéens était sans aucun doute relative à l'interdiction pour Israël de s'assimiler à des nations païennes.  En ordonnant la destruction complète des Cananéens, le Seigneur a dit : « Tu ne contracteras point de mariage avec ces peuples, tu ne donneras point tes filles à leurs fils, et tu ne prendras point leurs filles pour tes fils ; car ils détourneraient de moi tes fils, qui serviraient d’autres dieux » (Deut 7.3-4).  Ce commandement fait partie intégrante de l'ensemble du tissu de la complexe loi rituelle juive qui distingue les pratiques pures et impures.  Pour l'esprit occidental contemporain, de nombreuses réglementations de la loi de l'Ancien Testament paraissent totalement bizarres et inutiles : ne pas mélanger le lin avec la laine, ne pas utiliser les mêmes récipients pour la viande et pour les produits laitiers, etc.  L'idée maîtresse de ces réglementations est d'interdire divers types de mélange.  Des lignes de distinction claires sont établies : ceci et non cela.  Elles constituent des rappels quotidiens et tangibles du fait qu'Israël est un peuple spécial mis à part pour Dieu lui-même.

J'ai parlé une fois avec un missionnaire indien qui m'a dit que l'esprit oriental a une tendance invétérée à l'amalgamation.  Il m'a raconté que les hindous, en entendant l’Évangile, souriaient et disaient : "Sub ehki eh, sahib, sub ehki eh !"  ("Tout est Un, sahib, Tout est Un!" [que les locuteurs de l'hindoustani pardonnent ma translittération!]).  Il était presque impossible de les atteindre car même les contradictions logiques étaient subsumées dans l'ensemble.  Il m'a dit qu'il pensait que la raison pour laquelle Dieu a donné à Israël tant de commandements arbitraires sur la pureté et l'impureté était de leur enseigner la Loi de la Contradiction !

En établissant des dichotomies aussi fortes et aussi strictes, Dieu a enseigné à Israël que toute forme d'assimilation à l'idolâtrie païenne est intolérable.  C'était Sa façon de préserver la santé spirituelle et la postérité d'Israël.  Dieu savait que si ces enfants Cananéens étaient autorisés à vivre, ils entraîneraient la perte d'Israël.  Le tuerie des enfants Cananéens a non seulement servi à empêcher l'assimilation à l'identité Cananéenne, mais a également servi d'illustration déchirante et tangible au fait qu'Israël était mis à part exclusivement pour Dieu.

Et si nous croyons, comme moi, que la grâce de Dieu s'étend à ceux qui meurent en bas âge ou dans leur petite enfance, la mort de ces enfants était aussi leur salut.  Nous sommes tellement attachés à une perspective terrestre et naturaliste que nous oublions que ceux qui meurent sont heureux de quitter cette terre pour la joie incomparable du ciel.  Par conséquent, Dieu ne fait pas de tort à ces enfants en leur ôtant la vie.

Alors, à qui Dieu fait-il du tort en ordonnant la destruction des Cananéens ?  Pas aux adultes Cananéens, car ils étaient corrompus et méritaient le jugement.  Pas aux enfants, car ils héritent de la vie éternelle.  Alors, qui subit un tort ?  Paradoxalement, je pense que la partie la plus difficile dans tout ce débat est le tort apparent causé aux soldats israéliens eux-mêmes.  Pouvez-vous imaginer ce que cela peut faire d'entrer par effraction dans une maison et de tuer une femme terrifiée et ses enfants ?  L'effet de brutalisation sur ces soldats israéliens est préoccupant.

Mais là encore, nous y pensons dans une perspective occidental christianisé.  Pour les peuples du monde antique, la vie était déjà brutale.  La violence et la guerre étaient une réalité pour les peuples vivant dans l'ancien Proche-Orient.  La preuve de ce fait est que les personnes qui ont relaté ces récits ne se sont apparemment pas souciées de ce que les soldats israéliens avaient pour commandement de faire (plus encore s'il s'agit de légendes fondatrices de la nation).  Personne ne s'est jamais soucié du fait que les soldats devaient tuer les Cananéens ; ceux qui l'ont fait sont même devenus des héros nationaux.

D'ailleurs, le point que je viens de mentionner revient.  Rien ne pouvait autant illustrer aux Israéliens le sérieux de leur appel en tant que peuple mis à part pour Dieu seul.  Il ne faut pas se moquer de Yahweh.  Il est sérieux, et si Israël apostasiait, il aurait pu lui arriver la même chose. Comme le dit C. S. Lewis, "Aslan n'est pas un lion apprivoisé".

Quel est le lien entre tout cela et le jihad islamique ?  L'Islam voit la violence comme un moyen de propager la foi musulmane.  L'Islam divise le monde en deux camps : le dar al-Islam (Maison de la soumission) et le dar al-harb (Maison de la guerre).  Le premier est celui des pays qui ont été soumis à l'Islam, le second celui des nations qui ne l'ont pas encore été.  C'est ainsi que l'Islam voit réellement le monde !

En revanche, la conquête de Canaan représentait le juste jugement de Dieu sur ces peuples.  Le but n'était pas du tout de les convertir au judaïsme !  La guerre n'était pas utilisée comme un instrument de propagation de la foi juive.  De plus, le massacre des Cananéens représentait une circonstance historique inhabituelle, et non un type de comportement habituel.

Le problème de l'Islam n'est donc pas qu'il a la mauvaise théorie morale, c'est qu'il a le mauvais Dieu.  Si le musulman pense que nos devoirs moraux sont constitués par les commandements de Dieu, alors je suis d'accord avec lui.  Mais les musulmans et les chrétiens diffèrent radicalement sur la nature de Dieu.  Les chrétiens croient que Dieu est amour envers tous, tandis que les musulmans croient que Dieu n'aime que les musulmans.  Allah n'a pas d'amour pour les mécréants et les pécheurs.  Ils peuvent donc être tués sans distinction.  De plus, dans l'Islam, la toute-puissance de Dieu prime sur tout, même sur sa propre nature.  Il est donc totalement arbitraire dans ses rapports avec l'humanité.  En revanche, les chrétiens considèrent que la nature sainte et aimante de Dieu détermine ce qu'il commande.

La question n'est donc pas de savoir quelle théorie morale est correcte, mais quel est le vrai Dieu ?

- William Lane Craig